Un tampon hygiénique ou tampon périodique est un dispositif absorbant jetable, le plus souvent en voile de coton, inséré dans le Vagin comme protection hygiénique afin d'absorber le Sang pendant les menstruations.
Les tampons sont vendus sous deux formes.
- Avec applicateur, en carton ou en plastique. Le tampon est placé à l'intérieur d'un dispositif composé de deux tubes, dont l'un est légèrement plus petit que l'autre (l'applicateur). On pousse le tampon en faisant coulisser les tubes, ce qui diminue les risques d'infection en évitant tout contact entre les doigts et la vulve.
- Sans applicateur. Le tampon, enveloppé dans une pellicule de plastique, est destiné à être poussé avec le doigt, ce qui requiert de s'être lavé les mains avant et de le refaire après. Ils prennent moins de place et sont légèrement moins chers.
Il existe plusieurs tailles de tampons hygiéniques, afin d'adapter au mieux la garniture au débit des menstruations.
Le tampon hygiénique a été breveté en 1931 par un médecin américain, le Dr Earl Haas, qui eut l'idée de reprendre le principe du tampon chirurgical. Son utilisation a commencé à se généraliser après la seconde guerre mondiale.
Le tampon hygiénique représente une alternative intéressante à la serviette hygiénique, bien qu'il jouisse parfois d'une mauvaise réputation auprès des toutes jeunes filles. Ainsi, un certain nombre de légendes entourent cet objet.
- les jeunes filles vierges peuvent porter des tampons hygiéniques.
- les tampons ne sont pas toxiques. Cette croyance est due au fait que sur les notices d'utilisation systématiquement vendues avec les tampons, est présenté un avertissement sur les risques du « syndrome du choc toxique » (SCT).
La marque de la plus connue et la plus ancienne est Tampax, qui fait d'ailleurs partie des marques utilisées comme noms.